Sur le site de Fahitana, chaque jour, il y a des des malades devant la porte qui viennent demander de l’aide. Des mères entourées de leurs petits attendent devant le portail durant des heures sur l’herbe pour obtenir un soin, des médicaments. L’abomination des conditions de vie de ces familles, qui vivent dans les ordures et se les disputent avec les cochons, dans la déchéance absolue n’est pas acceptable. Quand les moyens nous le permette nous les emmenons à hôpital (payante à Madagascar). Mais certains, se sentant indignes, ne veulent pénétrer dans des centres de soins. Parfois, juste pour un peu de réconfort, nous lavons et massons les bébés, les soins sont dérisoires un peu de poudre d’argile dont on explique soigneusement l’emploi. Régulièrement, nous faisons venir un médecin à Fahitana pour qu’il réalise les premiers soins de ces plus démunis, chez nous, dans la confiance de notre site. Et lors de nos voyages, les infirmiers et infirmières qui nous accompagnent, ouvrent, le temps du séjour, un dispensaire de fortune. Pour éviter, que ces soins ne soient plus dispensés dans une chambre d’enfants (pour des raisons d’hygiène), nous souhaiterions construire une petite chambre, avec une entrée extérieure indépendante du bâtiment principal, dédiée à cette mini infirmerie.